CINÉMA LE COLOMBIER

Avec La Venue de l’avenir, Cédric Klapisch nous offre une fresque à la croisée du drame familial, de la chronique historique et de la quête existentielle. Présenté en hors compétition au Festival de Cannes le mois dernier, ce quinzième long métrage est attendu comme un événement, près de trente ans après Un air de famille ou plus de vingt ans après L’Auberge espagnole.
Dans cette comédie dramatique envoûtante, Klapisch orchestre la rencontre de deux époques : 1895, où une jeune femme nommée Adèle, incarnée par la formidable Suzanne Lindon, quitte sa Normandie pour le tumulte parisien en pleine effervescence artistique ; et 2025, où ses descendants découvrent une maison abandonnée et, à travers elle, une part oubliée de leur histoire familiale.
Porté par un casting en or – de Vincent Macaigne à Julia Piaton, en passant par Cécile de France, Zinedine Soualem, Sara Giraudeau ou les jeunes talents Vassili Schneider et Abraham Wapler – La Venue de l’avenir explore le lien entre mémoire, héritage et identité. Avec la délicatesse et l’humour qui lui sont propres, Klapisch signe une œuvre sensible et visuellement somptueuse, entre photographie naissante et modernité désenchantée.
Un film, à la croisée des époques, qui nous rappelle que comprendre d’où l’on vient est souvent la clé pour savoir où l’on va.