À LA UNE

Ce label régional vise à valoriser la place des animaux de compagnie dans l’espace public, à leur rôle auprès des habitants et à promouvoir leur bien-être, le tout dans le respect des uns et des autres et en poursuivant la lutte contre les incivilités.

Avec le concours du secteur animal de la ville, la Ville est ainsi engagée à promouvoir des actions concrètes pour garantir la cohabitation harmonieuse entre les animaux, leurs propriétaires, et l’ensemble des habitants. Parmi les initiatives mises en place figurent la création d’une délégation de la place de l’animal en ville, la mise à disposition de sacs pour les déjections canines, le renforcement des campagnes de sensibilisation sur les responsabilités des propriétaires d’animaux ainsi que la labélisation de la commune comme territoire engagé pour la nature.

Plus encore, cet engagement à embrasser cette cause est d’autant plus forte qu’elle contribue à renforcer le lien social au sein de notre commune.

Questions à Luc de Noirmont, adjoint au Maire, délégué à la sécurité, prévention, tranquillité publique, jeunesse, démocratie participative, place de l’animal en ville

Ville-d’Avray Magazine : Comment la ville va-t-elle travailler pour mener des actions concrètes ?

Luc de Noirmont : « Avant tout, je tiens à souligner que ce projet a été mené dans un esprit de démarche collégiale et transpartisane, initié sur proposition d’un conseiller municipal d’opposition et de certains professionnels locaux. La municipalité a ainsi pu enrichir le dossier de candidature soumis à la région en fixant des actions prioritaires pour les deux années à venir. Pour ce faire, un groupe de travail réunissant tous les acteurs, l’ensemble des professionnels, les associations concernées, les représentants citoyens (Comités de quartier et Conseil municipal de jeunes) et les services de la ville, a été constitué. La première réunion aura lieu à la mairie le 9 décembre. »

Ville-d’Avray magazine : Quelles seront les priorités d’action ?

Luc de Noirmont : « Nos priorités se concentreront sur deux publics. Tout d’abord, les jeunes : il y a là un enjeu de découverte de l’animal et de sa protection. Nous travaillerons en collaboration avec les écoles de la ville. Parallèlement, auprès des personnes les plus fragiles et en situation de handicap, car l’animal apporte auprès d’elles une présence humaine et d’aide à la mobilité. Nous pourrons également nous inspirer de bonnes pratiques, notamment celles de la ville de Boulogne-Billancourt. »